L'équipe de Plaisance, championne de France de Première série en 1980


 

Le capitaine-entraîneur Gerard Castet tient le bouclier.On reconnaît ,de gauche à droite, Brescon, Pal, Angeleri, Castet, Peres et Laffargue


 




Lire ci-dessous l'article de Marcel Lavedan en Juin 2000, à la veille de la finale remportée par les Cadets
 
 

   Bonne chance les cadets! Cette saison, les seniors de l'USP se sont qualifiés pour l'aventure nationale, mais leur parcours s'est arrêté bien plus tôt qu'en 1980. Par contre, c'est au niveau des jeunes, maintenant1 que l'on partage des parcelles de gloire avec les clubs partenaires de Castelnau-Rivière -Basse et de Riscle, solidairement réunis au sein de l'Union Rivière-Basse Rugby.
   Il y a deux ans, les cadets montraient la voie et ramenaient un bouclier en battant Massy-Palaiseau. L'an dernier, les juniors en faisaient de même en battant Tulle pendant que les minimes devenaient également champions de France UFOLEP
   Cette année, les cadets sont déjà champions de France à sept et dimanche, ils vont jouer la finale à quinze face à Bobigny. Alors, pour fêter l'anniversaire de leurs anciens d'il y a vingt ans et pour leur plaisir personnel aussi, souhaitons -leur de rentrer dimanche soir en Rivière-Basse avec un autre bouclier.

 Aujourd'hui, jeudi 8 juin, ,cela fait tout juste vingt ans que vers 16 h30, sur le terrain de Blagnac, L'Union Sportive Plaisantine devenait championne de France de rugby en 1ère série, en battant les Audois  de Saint André de Roquelongue par 11 à 0.

C'était l'épilogue d'une saison qui ne fut pas très facile dans sa phase de qualification, car un arbitre quelque peu zélé avait perturbé certains débats et il avait fallu attendre la dernière journée pour être certains de pouvoir continuer.

L'enivrante campagne du championnat de France avait commencé ensuite, ponctuée par six victoires face à Aucamville (19-9 en trente-deuxièmes) Aigrefeuille d'Aunis (3-0 en seizièmes), Lesperon-Onesse ( 6-0 en huitièmes), Miramont-Sensac( 17-4 en quarts) Villenouvelle(10-0 en demi...) Et enfin celle du sacre où  les onze points avaient été marqués eavaient été marqués grâce à une pénalité de Marc Péres en début de rencontre, puis deux essais de Roland "Papik" Lafargue et de Jean Paul Forment dans les cinq dernières minutes.

L'équipe était arrivée en forme au bon moment Elle n'avait pas des moyens extraordinaires, peut-être, mais elle était animée d'une confiance réciproque et de solidarité. La présence dans ses rangs de trois tandems fraternels, dont deux jumeaux, lui avait donné une grande cohésion. Durant la saison, de nombreux roulements avaient été instaurés mais, peu à peu, un groupe de vingt-trois joueurs s'était détaché. C'est du sein de celui-ci que l'équipe type s'était constituée.

La famille s'agrandit

Aujourd'hui, ces garçons ont vingt ans de plus. Certains avaient déjà fondé famille, d'autres l'ont fait depuis, d'autres encore sont restés célibataires. Beaucoup sont encore présents à Plaisance et dans ses environs; d'autres encore ont été éloignés par leurs occupations professionnelles et parmi ce groupe, le plus joyeux, le plus espiègle, Michel Dartigue, est décédé il y a presque trois ans.
Les jumeaux de la première ligne, Pierre et Michel Angelerie , sont toujours associés dans le travail. A eux deux, ils ont trois filles. Daniel Courtade, le talonneur, a une fille et deux garçons qui font du vélo. Nounours Lasnavères, pilier, est marié mais n'a pas d'enfants. Christian Dartigaux, talonneur, a trois garçons; un joue à l'URBR.

Alban Brethes, le seconde ligne, est célibataire. Par contre, son compère Rémi Lebranche a trois garçons et une fille; tout l'inverse de Maurice Berat, deuxième ligne également, qui a trois filles et un garçon. Le quatrième, Claude Magri, est divorcé, sans enfant.
Les troisième ligne ont tous des garçons: Jean-Pierre Brescon ,un; Luc Caseneuve, un et Gérard Castet , le capitaine, deux. En demis, on retrouve deux frères, Claude à la mêlée, deux filles et un garçon qui joue à L'URBR; Jean-Paul, à l'ouverture, une fille et un garçon; Michel Dartigue, deux garçons; Michel ,Thieule, une fille.

Encore un tandem fraternel en trois-quarts avec Jean-Luc et Christophe Bonnemaison, deux fillles chacun; Jean-Luc Broqua, un garçon et une fille; Jean-Claude Pal, deux garçons; Alain Escudier, une fille, et enfin Marcou Peres, l'arrière, deux filles.

Les irreductibles

Actuellement, peu se retrouvent au sein du club. Alban Brethes ne l'a jamais quitté; il oeuvre à l'intendance. Depuis cette année, Roland Lafargue y est rentré et il en est le secrétaire. Par contre, Marcou Peres s'est arrêté lors de la dernière assemblée générale. Il était à la fois dirigeant et joueur , même à l'orée de ses cinquante ans.

Gérard Castet a été entraîneur et président; il a pris du recul. Jean -Paul Forment a également entraîné, tout comme Claude, très actif avec les diverses équipes de jeunes. Certains ont complètement coupé avec le rugby, d'autres y jouent encore avec les Esbouhats.

Il y a dix ans, cette équipe s'était retrouvée au grand complet et avait invité celle de Maubourguet pour un anniversaire qui avait été des plus agréables.

MARCEL LAVEDAN


 





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